La discussion avec Guillaume Erner se poursuit à la sortie du studio. |
Guillaume Erner semblait à la fois intrigué et curieux suite à notre émission sur la Méditation : "Vous dites que c'est simple mais cela a l'air très difficile en fait de méditer" me demande-t-il en sortant du studio. "C'est simple, c'est-à-dire que ce n'est pas compliqué, tout le monde peut le faire, sur une chaise ou un coussin, sans bourse déliée... mais c'est très difficile il faut du courage en effet" lui répondis-je.
Aux commandes de Service
public, tous les matins à 10 heures, Guillaume Erner est
aussi celui qui vient de coordonner les festivités du cinquantième anniversaire
de France Inter. Quels
rapports cet ancien prof de socio entretient-il avec la radio ? Il répond
à Télérama.fr.
*Pourquoi la radio ?
Pour ses
bonnes ondes.
Depuis quand en faites
vous ?
Depuis 1983, autant dire depuis trop peu de temps.
Depuis 1983, autant dire depuis trop peu de temps.
A quel âge avez-vous eu
un poste de radio dans votre chambre ?
Tout petit, j’avais un minuscule poste de radio, comme les espions. Pratique pour l’écouter sous les draps.
Tout petit, j’avais un minuscule poste de radio, comme les espions. Pratique pour l’écouter sous les draps.
De quelle station êtes
vous l’enfant ?
Euh… Europe 1.
Euh… Europe 1.
Si vous étiez une
émission mythique ?
Poubelle Night, sur Carbone 14, j’aimerais bien être désinhibé comme l’étaient les animateurs de cette émission.
Poubelle Night, sur Carbone 14, j’aimerais bien être désinhibé comme l’étaient les animateurs de cette émission.
Votre première expérience radio ?
Sur Cheap Radio, une radio libre faite par des ados pour… pas grand monde ! J’avais 15 ans et mon émission s’appelait Dissidence politique, entièrement consacrée à la lutte anti-fasciste, autant dire une vraie catastrophe… Mon prof d’Histoire d’alors, par je ne sais quel hasard malheureux, m’avait écouté et gentiment sermonné, m’expliquant que les médias étaient choses sérieuses et qu’on ne pouvait pas raconter n’importe quoi aux auditeurs.
Sur Cheap Radio, une radio libre faite par des ados pour… pas grand monde ! J’avais 15 ans et mon émission s’appelait Dissidence politique, entièrement consacrée à la lutte anti-fasciste, autant dire une vraie catastrophe… Mon prof d’Histoire d’alors, par je ne sais quel hasard malheureux, m’avait écouté et gentiment sermonné, m’expliquant que les médias étaient choses sérieuses et qu’on ne pouvait pas raconter n’importe quoi aux auditeurs.
A quoi vous fait penser un micro ? A un
objet bienveillant.
Avez vous le trac du
direct ?
J’ai le
trac à l’idée de ne plus avoir le trac.
*Extrait de l' "ITW radio" de Valérie Lehoux pour Télérama