lundi 27 janvier 2014

Guillaume Erner, un amoureux de la radio.


La discussion avec Guillaume Erner
se poursuit à la sortie du studio.

Guillaume Erner semblait à la fois intrigué et curieux suite à notre émission sur la Méditation : "Vous dites que c'est simple mais cela a l'air très difficile en fait de méditer" me demande-t-il en sortant du studio. "C'est simple, c'est-à-dire que ce n'est pas compliqué, tout le monde peut le faire, sur une chaise ou un coussin, sans bourse déliée... mais c'est très difficile il faut du courage en effet" lui répondis-je.

Aux commandes de Service public, tous les matins à 10 heures, Guillaume Erner est aussi celui qui vient de coordonner les festivités du cinquantième anniversaire de France Inter. Quels rapports cet ancien prof de socio entretient-il avec la radio ? Il répond à Télérama.fr.

*Pourquoi la radio ? 
Pour ses bonnes ondes.
Depuis quand en faites vous ? 
Depuis 1983, autant dire depuis trop peu de temps.
A quel âge avez-vous eu un poste de radio dans votre chambre ? 
Tout petit, j’avais un minuscule poste de radio, comme les espions. Pratique pour l’écouter sous les draps.
De quelle station êtes vous l’enfant ? 
Euh… Europe 1.
Si vous étiez une émission mythique ? 
Poubelle Night, sur Carbone 14, j’aimerais bien être désinhibé comme l’étaient les animateurs de cette émission.
Votre première expérience radio ? 
Sur Cheap Radio, une radio libre faite par des ados pour… pas grand monde ! J’avais 15 ans et mon émission s’appelait Dissidence politique, entièrement consacrée à la lutte anti-fasciste, autant dire une vraie catastrophe… Mon prof d’Histoire d’alors, par je ne sais quel hasard malheureux, m’avait écouté et gentiment sermonné, m’expliquant que les médias étaient choses sérieuses et qu’on ne pouvait pas raconter n’importe quoi aux auditeurs.
A quoi vous fait penser un micro ? A un objet bienveillant.

Avez vous le trac du direct ? 
J’ai le trac à l’idée de ne plus avoir le trac.
*Extrait de l' "ITW radio" de Valérie Lehoux pour Télérama