Psychologies magazine consacre ce mois-ci un article à la méditation et s'interroge sur cette pratique de plus en plus populaire : est-elle bonne pour tous ? Comment distinguer les enseignants sérieux des opportunistes ? Comment des gens très ordinaires (comme vous et moi !) vivent-ils la méditation au quotidien ?
J'ai à ce titre été interviewée par la journaliste Joséphine Lebard @JosephineduJour et voici le résultat que j'ai eu le plaisir de découvrir dans les kiosques :
Mon témoignage dans Psychologie Magazine, photos Bertrand Jacquot. |
« Il y a huit ans, je me suis interrogée sur le sens à donner à mon travail. Malicieusement, mon mari a alors laissé traîner un flyer sur un séminaire de méditation d’une semaine dirigé par Fabrice Midal. Je me suis alors dit "Pourquoi pas ?". Et effectivement, cela a été un véritable bouleversement. Je me suis rendue compte combien nous croyons dur comme fer en nos pensées, nos émotions, et les suivons parfois comme un âne suit la carotte. J’ai commencé alors à me lever un peu plus tôt pour pratiquer mais pas seulement. J’ai la chance d’avoir un bureau « fermé » dans lequel j’ai mon coussin de méditation. Et je n’hésite donc pas à pratiquer au bureau. Notamment avant un coup de fil important, une réunion cruciale ou quand tout me semble confus. Je prends alors le temps qui m’est offert : jusqu’à la prochaine sonnerie de téléphone, jusqu’à ce qu’une de mes collaboratrices frappe à la porte. Je ne m’en cache pas, mais je ne fais pas non plus de prosélytisme auprès d’elles du style "Tu devrais t’y mettre". Une chose est sûre : la méditation m’aide dans ma vie personnelle et elle a aussi fait évoluer ma pratique professionnelle. Je "vois" mieux les gens, au-delà de la simple notion d’efficacité. Je sombre moins dans la panique et je me prends moins au sérieux. Surtout, je redécouvre le plaisir de travailler "ensemble", en valorisant les talents et les compétences de ceux qui m’entourent. »